Un groupe militant revendique en ligne des actes de vandalisme commis sur l'édifice de Radio-Canada

Il n'est pas rare de voir des actes de vandalisme revendiqués par certains groupes de militants et c'est ce qui s'est produit récemment envers une véritable institution de la télévision québécoise.

Comme le rapporte un article de La Presse, le Service de police de la Ville de Montréal a débuté une enquête à la suite d'incidents de vandalisme survenus sur les locaux de Radio-Canada, situés sur l'avenue Papineau.

Ces événements sont survenus dans la semaine du 13 mars dernier et le tout a été confirmé par Caroline Chèvrefils, porte-parole du corps policier Montréalais.




Ces actes ont par la suite été rapidement revendiqués en ligne comme étant une réponse directe suite à la diffusion d'un reportage fait par l'émission Enquête, qui est diffusée à Radio-Canada.

Intitulé « Trans express » et diffusé le 29 février dernier, ce reportage abordait la question des transitions de genre chez les adolescents, mettant en lumière la rapidité avec laquelle le système de santé québécois traite ces demandes.

Des actes de vandalisme revendiqués en ligne https://t.co/wBAMPKTHVI— patwhite70 (@PatWhite70) March 16, 2024

Mais ce qui retient aussi l'attention, c'est qu'un un communiqué anonyme est apparu sur le site Montréal Contre-information le lendemain des faits.

Ce site est fréquemment utilisé par des groupes militants pour revendiquer de telles actions et selon les auteurs de ce communiqué, le reportage contribue à un climat idéologique dangereux, favorisant la légitimation et l'intensification des violences envers les personnes trans, une communauté décrite comme étant de plus en plus ciblée.

À noter que ce geste de vandalisme a été dénoncé par Radio-Canada, qui a confirmé l'incident sans pour autant s'avancer sur les revendications des auteurs de l'acte.