Mario Dumont
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Mario Dumont dénonce une arnaque dans les épiceries et il a totalement raison d'être fâché

Publié le 16 février 2024 à 13h28
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Il est de plus en plus fréquent de voir différentes arnaques sur le web, entre autres celles qui concernent la perte de poids.

Cependant, il existe d'autres arnaques, un peu plus subtiles, mais qui agacent certains, comme c'est le cas avec le chroniqueur Mario Dumont.

Dans sa plus récente chronique parue dans le Journal de Montréal, l'ex-politicien a mis en lumière une pratique commerciale qu'il qualifie d'arnaque à l'épicerie, liée au phénomène de la « réduflation ».

En gros, ce terme décrit la stratégie consistant à réduire la quantité d'un produit tout en maintenant ou en augmentant son prix de vente.


Le chroniqueur explique son point de vue en prenant l'exemple des barres de céréales, où les consommateurs se retrouvent avec des paquets contenant non pas six, mais bien cinq barres et ce sans ajustement de prix à la baisse.

Voici d'ailleurs un passage de la chronique où il aborde le sujet :

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« Je vous cite la règle de l'Agence du revenu: Les barres céréalières sont taxables lorsqu'elles sont vendues individuellement et lorsqu'elles sont vendues dans des boîtes contenant moins de six barres. Les boîtes contenant six barres ou plus sont détaxées.

Exemple: la boîte coûtait 4$ pour six barres. On a baissé la quantité à cinq barres pour garder la boîte au même prix. Mais elle devient taxable à la caisse et vous coûte désormais 4,60$. Plus cher pour moins! Chaque barre passe de 0,67$ à 0,92$, une augmentation de ...37%!!! »

Sans surprise, Dumont dénonce cette pratique comme étant une double arnaque pour le consommateur, qui se voit non seulement payer plus pour avoir moins du produit en question, mais aussi de subir une imposition inattendue en raison de la modification du nombre d'unités par emballage.

Cette situation avantage les fabricants, qui réduisent leurs coûts en offrant moins de produit pour un prix équivalent ou supérieur, et l'État, qui bénéficie d'une source de revenus fiscaux accrus sur ces ventes désormais taxables.

Cela dit, en cette période inflationniste, on a l'impression que tous les moyens sont bons pour faire augmenter la facture d'épicerie, au grand dam des consommateurs.

Vous pouvez consulter la chronique de Mario Dumont dans son intégralité en cliquant sur le lien ci-dessous.

Crédit : Journal de Montréal
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16 Fevrier   |   60 réponses
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