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Certaines formations professionnelles soulèvent beaucoup de questions au sein de l'industrie de la construction

Publié le 1 février 2024 à 11h12
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Ce n'est plus un secret pour personne, plusieurs domaines souffrent d'un manque de main-d'oeuvre. C'est le cas entre autres de la restauration depuis quelques années et on peut aussi considérer le domaine de la construction qui peine à obtenir du support.

Cependant, malgré la bonne intention du gouvernement de vouloir inciter plus des gens sur les chantiers, notamment avec les programmes d'attestation d'études professionnelles (AEP), la partie est loin d'être facile.

Dans un article paru sur le site de Radio-Canada, le journaliste Sébastien Desrosiers expose certains doutes qui planent sur l'efficacité de l'initiative du gouvernement du Québec qui désire combler la pénurie de main-d'oeuvre dans le secteur de la construction.

Bien que le programme de formation accélérée, qui offre une rémunération pour les étudiants, ait rencontré beaucoup de succès avec près de 47 000 demandes d'admission, plusieurs enseignants observent un désintéressement alors que certains participants n'ont pas l'intention de travailler dans le domaine de la construction après leur formation.


Certains d'entre eux sont motivés par des objectifs plus personnels, comme par exemple l'amélioration de leur domicile ou encore la construction d'un futur chalet.

Même si l'objectif du programme est de former jusqu'à 5 000 travailleurs pour l'industrie, cette situation soulève des questions sur l'utilité du programme avec les besoins réels du secteur de la construction, qui fait face à une pénurie de 10 000 à 12 000 postes.

Malgré les défis, le gouvernement du Québec, ainsi que l'Association de la construction du Québec (ACQ), souhaitent que des formations rapides et payées soient offertes pour former du personnel dans cinq métiers où les besoins sont criants, soit ferblantier, menuisier-charpentier, opérateur de pelles mécaniques, opérateur d'équipement lourd et frigoriste.

Cela dit, malgré les bonnes intentions de tous, il faudra un effort collectif pour qu'au bout du compte, tout le monde trouve une solution équitable afin de satisfaire les objectifs.

Crédit: Radio-Canada
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1 Fevrier   |   12 réponses
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