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MAJEUR: Le pire vient d'être confirmé à Paul St-Pierre Plamondon et il fait une sortie publique
Publié le 16 mars 2024 à 16h10
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16 mars 2024 (16h10)
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Mike Bouchard16 mars 2024 (16h10)
Paul St-Pierre Plamondon, chef du Parti Québécois, traverse une période tumultueuse, confronté non seulement à des menaces de mort mais aussi à la nécessité de dénoncer certains membres de la presse pour leur comportement.
Malgré son souhait de garder cette affaire privée, elle a été rendue publique lors d'une entrevue. Dans un message émouvant, il partage son expérience.Voici son texte:
Sur les menaces de mort à mon endroit et le respect de ma vie privée
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Nous nous sommes explicitement entendus avec les journalistes que serait retenue seulement ma deuxième réponse où j'ai réussi à finir mes phrases, de sorte à ce que je n'aie pas à exposer à 9 millions de Québécois la détresse que ces menaces ont pu causer à ma famille et moi. Je leur ai dit que c'était ma vie privée et que c'était déjà assez difficile comme ça, ils m'ont dit qu'ils comprenaient. Cette demande n'était pas pour contrôler l'information (ma première déclaration que je n'ai pas réussi à terminer était identique à la deuxième), mais pour me permettre de ne pas avoir à étaler devant tout le Québec, l'aspect émotif et personnel de cette épreuve, de conserver une certaine pudeur, un espace privé dans lequel cheminer. De pouvoir, malgré le fait que je sois un personnage public, prendre le temps qu'il me faut pour gérer ces émotions vis-à-vis des évènements qui touchent également ma femme, et mes trois jeunes enfants.
Je suis déçu de voir que ceci n'ait pas été respecté. Non seulement les journalistes présents n'ont pas respecté notre entente verbale, certains d'entre eux ont même ajouté dans leur reportage des images de lorsque que je me suis retiré des caméras pour reprendre mon sang froid, histoire de rendre leur topo encore plus sensationnaliste. Je veux aujourd'hui dénoncer le fait que malgré la nature exigeante et publique de la politique, les cotes d'écoute et les clics ne devraient pas primer sur les notions de civisme et de respect des limites humaines des gens qui consacrent leur vie au service public. Lorsque les questions portent sur les affaires de l'État ou les deniers publics, bien sûr que le travail des journalistes est de maintenir la pression pour obtenir la vérité, coûte que coûte. Mais lorsqu'il s'agit de la vie privée des élus, il devrait y avoir un peu plus de considération pour le fait que 95% de notre vie est déjà sur la place publique, 7 jours sur 7, 365 jours par année.
Je ne crois donc pas que qui que ce soit à ce point de presse avait l'obligation d'exposer à 9 millions de Québécois l'angoisse que ces menaces ont pu nous causer. C'est un manque de sensibilité, de respect de ma vie privée, un manque d'éthique mais surtout un grand manque d'humanité, que je ne croyais pas possible en politique, au Québec. Les journalistes auraient pu simplement s'assurer que mes déclarations soient relayées au grand public, sans pour autant faire du sensationnalisme sur le dos de ce que ma famille et moi vivons. J'en suis profondément déçu et j'espère qu'au Québec, nous réussirons à emprunter une avenue plus respectueuse de la sphère privée.
Veuillez trouver le message complet ici :
Nous exprimons notre soutien indéfectible envers lui dans cette épreuve difficile.
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